De nombreuses sources, plus ou moins fiables, affirme que le café serait originaire d’Ethiopie. Une légende raconte qu’un berger éthiopien aurait remarqué que ses chèvres, après en avoir consommé, semblaient plus excitée ; il en aurait ensuite mis sur le feu et aurait senti un délicieux arôme.
La première domestication du café se fait cependant de l’autre côté de la mer rouge, au Yémen. Le café y connait une rapide expansion entre le XIIe et XIIIe siècle, car la prohibition de l’alcool établie par l’Islam favorise sa consommation.
La culture et la consommation de café s’étend ensuite jusqu’à La Mecque. Au XVe siècle, les pèlerins musulmans participent à sa diffusion à travers le monde islamique : ils ramènent des arbustes et des graines de café dans leur pays d’origine. Ainsi, le café s’étend en Perse, dans l’Empire Ottoman, en Egypte, en Syrie et en Afrique du Nord. Dans les grandes cités du monde musulman tel que Le Caire, Istanbul ou La Mecque, des « maisons de café » font leur apparition. Il s’agit d’endroits de convivialité, assimilables aux « cafés » actuels mais également d’endroits possédant une importance sociale et politique. En effet, les maisons de café effectuent un grand brassage entre les différentes échelles de cette société et c’est aussi une place ou les idées politiques sont échangées et partagées. Ainsi, les maisons des café s’étendent jusqu’à la Grèce, où à Constantinople, des immigrés syriens, dont le déplacement a été favorisé par Soliman le magnifique, ouvrent des cafés fréquentés par des figures importantes telles que des savants, des juges ou des derviches. En Turquie et en Grèce ces endroits sont appelés des Kawha Kanés.
La première domestication du café se fait cependant de l’autre côté de la mer rouge, au Yémen. Le café y connait une rapide expansion entre le XIIe et XIIIe siècle, car la prohibition de l’alcool établie par l’Islam favorise sa consommation.
La culture et la consommation de café s’étend ensuite jusqu’à La Mecque. Au XVe siècle, les pèlerins musulmans participent à sa diffusion à travers le monde islamique : ils ramènent des arbustes et des graines de café dans leur pays d’origine. Ainsi, le café s’étend en Perse, dans l’Empire Ottoman, en Egypte, en Syrie et en Afrique du Nord. Dans les grandes cités du monde musulman tel que Le Caire, Istanbul ou La Mecque, des « maisons de café » font leur apparition. Il s’agit d’endroits de convivialité, assimilables aux « cafés » actuels mais également d’endroits possédant une importance sociale et politique. En effet, les maisons de café effectuent un grand brassage entre les différentes échelles de cette société et c’est aussi une place ou les idées politiques sont échangées et partagées. Ainsi, les maisons des café s’étendent jusqu’à la Grèce, où à Constantinople, des immigrés syriens, dont le déplacement a été favorisé par Soliman le magnifique, ouvrent des cafés fréquentés par des figures importantes telles que des savants, des juges ou des derviches. En Turquie et en Grèce ces endroits sont appelés des Kawha Kanés.
Mais la consommation du café fait l’objet d’un fort débat dans le monde musulman médiéval. En effet, il est question de savoir si ce produit, au même titre que l’alcool, est conforme aux paroles du Coran, qui interdit toutes sortes d’intoxication. Ainsi, au XVIe siècle, le gouverneur de La Mecque, l’émir Khair Bey Mimar, jugea avec un conseil de médecin le café toxique et « aussi enivrant que le vin ». Mais quelques années plus tard, le sultan du Caire apprend cette interdiction et déclara que son propre cortège de médecin et de lettrés l’avait déclaré non toxique et « agréable à Allah ». Les controverses sur le caractère diabolique du café se poursuivent au long du siècle et aboutissent même à des persécutions des buveurs de café en 1525 et 1534.
Malgré ces incertitudes sur la vision du café selon le Coran, ce produit continu à s’étendre à travers le Moyen-Orient : en 1630, certaines estimations dénombre plus de 1 000 maisons du cafés au Caire. Un véritable commerce maritime du café commence à se former en mer rouge. Ces échanges se font principalement par le port de Moka, au Yémen, qui est le premier et le principal port du commerce du café au XVe siècle.
Le café a donc connu son premier développement vers le XVe siècle dans le monde musulman, où son expansion a été favorisée par la prohibition de l’alcool et où il a occupé une place économique et politique importante. C’est en revenant de son voyage au Moyen-Orient que Leonhard Rauwolf, un médecin allemand, écrit pour la première fois un texte sur le café, introduisant ainsi pour la première fois le café à l’occident. |